ENTRETIEN: Sabyl Ghoussoub x La Fnac
17/12/2024
5 questions à Sabyl Ghoussoub pour évoquer son rapport à la photographie
Invité à participer au nouveau numéro de la revue The Eyes consacrée au thème de l’exil et diffusée à l’occasion de Paris Photo, Sabyl Ghoussoub, lauréat en 2022 du prix Goncourt des Lycéens pour Beyrouth-sur-Seine, revient auprès de L’Éclaireursur son rapport à la photographie.
Quel a été votre premier contact avec la photographie ? Comment vous êtes-vous rapproché de ce médium ?
J’ai commencé à faire de la photographie au lycée. J’étais en “spé art” et j’avais présenté un projet au baccalauréat autour de photographies dites amatrices et professionnelles. Je tentais d’expliquer que les photographies prises par des non-professionnels pouvaient être aussi perçues comme des œuvres d’art. Depuis, la photographie m’a toujours accompagné, j’ai même été photographe pendant dix ans avant d’arrêter totalement.
« La photographie sert surtout à celui qui prend la photo, c’est un moyen de s’exprimer, de montrer, de raconter.
Sabyl Ghoussoub
Aujourd’hui, la photographie vous accompagne-t-elle toujours ?
Je ne prends presque plus aucune photo. Je n’ai plus d’appareils, je les ai vendus quand je n’avais plus d’argent pour pouvoir terminer l’écriture de mon dernier roman, Beyrouth-sur-Seine (2022). Je ne pratique plus, mais les images sont partout autour de moi. Elles accompagnent l’écriture de mes livres, j’écris sur les photographes en tant que journaliste et il m’arrive d’être commissaire. J’expose d’ailleurs mes photographies de famille dans l’exposition Revenir qui a lieu en ce moment au Mucem, à Marseille.
Par Lisa Murator