FAIRE FACE. HISTOIRES DE VIOLENCES CONJUGALES

FAIRE FACE. HISTOIRES DE VIOLENCES CONJUGALES
CAMILLE GHARBI

Mai 2022

Disponible en édition limitée

 

Édition courante  

21 x 27 cm

196 pages

Langues : français

Images : photographies couleur

Textes & entretiens : Raphaële Bertho, Ivan Jablonka, Lorraine de Foucher, Carole Groulet 

35€

 

ISBN : 979-10-92727-49-4

FAIRE FACE. 

HISTOIRES DE VIOLENCES CONJUGALES

CamiLLE GHARBI

 

Faire face. Histoires de violences conjugales est un projet photographique réalisé entre 2017 et 2022, sur la question des violences faites aux femmes et des violences au sein du couple.

 

Cette 1ère monographie de Camille Gharbi rassemble trois séries de photographies qui posent le constat des violences conjugales « Preuves d’amour », interrogent les parcours de reconstruction des anciennes victimes « Une chambre à soi », ainsi que les possibilités de deconstruction du rapport à la violence chez leurs auteurs « Les monstres n’existent pas ».

 

Chacune de ces séries évoque à sa manière la réalité de ces violences, leur intensité, leur banalité.

A travers ces histoires individuelles et singulières, racontées en images et en mots, c’est la société tout entière qui doit «faire face», pour déconstruire les systèmes de pensées, encourager la recherche de solutions constructives, faire différemment.

 

Le projet développé avec les éditions The Eyes rassemble ces différents travaux, ainsi que des textes de personnalités engagées et concernées sur cette thématique.

 

 

 

 

Pour élargir la réflexion, nous invitons 4 personnalités sensibilisées, expertes ou concernées, à partager leur analyse sur le sujet et le travail de Camille Gharbi.

 

Raphaële Bertho, maîtresse de conférences en art, décrypte la démarche artistique de Camille Gharbi tout en nous livrant de façon implicite sa propre expérience de violences conjugales.

 

Ivan Jablonka, auteur de l’essai Laetitia, et de l’essai Des hommes justes apporte son point de vue d’historien et d’homme féministe qui cherche à redéfinir les codes du masculin.

 

Lorraine de Foucher, journaliste au Monde et

co-réalisatrice du documentaire diffusé sur France 2

Féminicides, l’Affaire de tous.

 

Carole Groulet, psychologue clinicienne au SPIP de La Rochelle.

 

PREUVES D’AMOUR 

 

Le premier volet de ce travail, intitulé « Preuves d’amour », aborde la problématique des féminicides conjugaux, par le biais des objets du quotidien qui se voient détournés en armes de crime.

 

Cette première série met en lumière un phénomène si récurrent qu’il en parait presque endémique. Face à cette inertie, Camille Gharbi cherche en réaction à provoquer un élécro-choc sensible.

 

Ces artefacts familiers, issus pour la plupart de son propre domicile ne permettent pas de saisir de prime abord la violence des faits auxquels ils sont associés. La banalité des images disent bien la banalité de ce mal que sont les violences faites aux femmes, doublement invisibles socialement.

 

LES MONSTRES N’EXISTENT PAS

 

« Les monstres n’existent pas » s’intéresse à un sujet peu traité, celui de la prévention de la récidive du point de vue d’auteur.rice.s de violences au sein du couple.

 

Des diptyques portraits / témoignages réalisés en prison mettent en lumière des détenus qui se sont engagés dans un processus de responsabilisation par rapport à leurs actes.

 

Ce travail cherche à déconstruire la figure du « monstre », non pas pour l’excuser mais pour permettre une meilleure compréhension du cycle de la violence.

 

UNE CHAMBRE À SOI

 

La série « Une chambre à soi », réalisée entre 2019 et 2020, s’intéresse au processus de reconstruction des victimes de violences au sein du couple.

 

Pendant plusieurs semaines, la photographe est allée à la rencontre de jeunes femmes hébergées par l’association « FIT, Une Femme Un Toit », à Paris, la seule structure en France dédiée à l’hébergement et la prise en charge de jeunes femmes âgées de 18 à 25 ans, victimes de violences sexuelles, conjugales, ou intra-familiales.

 

Cette série raconte les parcours des résidentes et leurs efforts pour aller de l’avant, à travers leurs témoignage et les portraits les portraits photographiques des chambres qu’elles occupent.

 

Des portraits en creux, qui ne montrent pas directement les jeunes femmes mais l’univers qu’elles se sont créé dans le foyer d’hébergement. Les chambre sont à leur image. touchantes, abimées parfois, pleines d’espoir, souvent.

 

 

LA PRESSE EN PARLE

 

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Midi Libre

 

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