RED BLOOM
RED BLOOM
ALICE PALLOT
Deuxième ouvrage de la collection Civis Maritimus.
Ce livre rassemble le travail photographique d’Alice Pallot autour d’une problématique environnementale et sanitaire.
Red Bloom, la question cruciale de l’effondrement de notre eco-système sous le prisme d’un œil photographique.
Fruits de recherches, d’expéditions et d’expérimentations, les œuvres présentées ici témoignent de l’impact délétère du dérèglement climatique sur nos eco-systèmes. Les tirages, d’une grande puissance esthétique et d’inspiration science-fictionnelle, sont éblouissants de beauté et de lucidité. Un propos artistique en dialogue avec la science, qui touche chacun d’entre nous au cœur de ce que nous sommes : une partie du vivant.
© Alice Pallot, Red Bloom
Photographiées par l’artiste à l’infrarouge, les algues vertes ont pris la couleur du sang, celle de la première plaie d’Egypte dont le Nil s’était paré il y a plus de trois mille ans.
LUCE LEBART
EXTRAIT DE LA PRÉFACE
À travers des centaines d’images, Alice Pallot revient à l’essence même de la démarche photographique : rendre visible ce que l’oeil humain seul ne peut percevoir.
Ainsi, elle propose dans cette série de matérialiser le rayonnement rouge du soleil qui contribue au développement des algues toxiques. Chaque oeuvre témoigne d’un écosystème menacé par la putrefaction des végétaux. Le procédé de creation prend plusieurs semaines : des cultures poussent sur les tirages et c’est la toxicité elle-même qui s’incarne sur la photographie et devient le substrat des algues.
La science bien sûr, raconte des histoires ! Moi, je propose d’autres récits, car la photographie a un pouvoir narratif infiniment subtile.
ALICE PALLOT
EXTRAIT DE L’ENTRETIEN AVEC Andreina de Bei
Ma démarche artistique vise essentiellement à souligner un péril intrinsèque à la prolifération des algues lié aux actions anthropiques.
ALICE PALLOT
EXTRAIT DE L’ENTRETIEN AVEC Andreina de Bei
La démarche d’Alice Pallot consiste à alerter le public grâce à l’impact émotionnel produit par ses œuvres. Face à ces tirages d’une grande beauté plastique, le spectateur fait l’expérience directe de la toxicité et du résultat de recherches scientifiques poussées. En effet, Alice Pallot mène des enquêtes d’anticipation sur des territoires qu’elle investit aux côtés de scientifiques et d’écologistes militants.
Existe en édition spéciale
Comprenant le livre accompagné d’un fragment unique sur papier lambda altéré par des algues toxiques
Encadrement sous deux plaques de verre
10×15 cm
24 fragments au choix disponibles
À PROPOS D’ALICE PALLOT
© Quentin Chevrier | Alice Pallot (née en 1995) est une artiste photographe qui utilise le medium de l’image pour questionner l’impact des activités humaines sur l’environnement. Empreintes d’un imaginaire science-fictionnel, ses images dévoilent des problématiques invisibilisées.
Alice Pallot mène des enquêtes d’anticipations sur les territoires qu’elle investie aux côtés de scientifiques et d’écologistes militants : la photographe questionne un futur proche en capturant la matérialité du réel. Par le biais d’expéditions, d’experimentations et de recherches, elle s’interroge sur les liens entre les sciences développées par l’être humain et son impact sur notre environnement naturel en constante mutation. Elle glane des déchets sur les lieux qu’elle questionne et les utilise ensuite comme des filtres photographiques. |
La photographe crée alors une expérience immersive du monde naturel pollué : un état des lieux de la beauté malade de notre monde abimé par l’ère de l’Antropocène.
Alice Pallot étudie la photographie à L’ENSAV La Cambre (Bruxelles,BE), dont elle est diplômée d’un bachelor et d’un master avec les honneurs en juin 2018. La même année, elle participe à un échange à l’ECAL (Lausanne, CH) et gagne le prix Roger De Conynck. Alice Pallot publie en parallèle les livres : Land (2016), Himero (2020) Suillus (2021, réed. 2022), Algues maudites, a sea of tears (Area books, 2023) et co- fonde le collectif De Anima.
Alice Pallot est lauréate des Rencontres de la jeune photographie internationale, Villa Perochon, 2023/2024 pour réaliser la deuxième phase de recherche et de production du projet Algues maudites, a sea of tears, qui constitura une installation vivante portant sur l’accident scientifique. Elle également lauréate du prix Leica La Gacilly des nouvelles écritures environnementales 2024. En janvier 2024, Alice Pallot est finaliste du prix BMW ART MAKERS et de la Résidence pour la photographie de la Fondation des Treilles. Son travail sera exposé à la MEP dans le cadre de l’exposition Sciences/Fiction Une non-histoire des plantes qui ouvrira ses portes le 16 octobre 2024.
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